Sommet du végétal Les céréaliers de France sensibilisés à l’importance du lobby pour défendre l’agriculture
Si les questions agricoles sont actuellement « mal » perçues par les députés européens, Daniel Gueguen, lobbyiste européen insiste sur le fait qu’il n’est pas trop tard pour inverser la tendance. Pour lui, la seule explication de cette perception réside dans le fait que la France n’est pas assez présente auprès des députés européens. Elle ne présente pas tous les avantages et toute l’idéologie développée par l’agriculture française. Pour lui, rien n’est encore perdu, c’est une question de communication.
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Du pain sur la planche Daniel Gueguen insiste d’autant plus sur l’importance du lobbying pour l’agriculture française à Bruxelles et à Strasbourg, parce qu’il considère que « l’avis de la France est extrêmement minoritaire » sur les questions agricoles. |
« Bruxelles, c’est comme un iceberg » explique-t-il. Chaque année, 30 directives sont adoptées en codécision - face visible de l’iceberg. Le lobbyiste explique que d’un autre côté - face cachée – 3.000 règlements en « comitologie » sont adoptés chaque année. Et parmi cela nous pouvons citer des règlements sur les mycotoxines, les Ogm et tant d’autres sujets qui concernent le monde agricole français et européen. Et là, « le monde agricole français n’est pas intégré » déplore-t-il.
Recontrer les députés
« 75% des lois françaises (en matière agricole, ndlr) viennent de Bruxelles » ajoute-t-il. « Ce sont les technocrates qui vont prendre le pouvoir à Bruxelles » argumente-t-il pour justifier de l’intérêt de représentants français à Bruxelles. Objectif : rencontrer les députés pour expliquer le pourquoi des positions françaises.
Maintenant, « vous avez 785 députés à rencontrer » conclut-il.
Pour en savoir plus sur le sujet, lire également les articles suivants : Sommet du végétal - Traité de Lisbonne, le Parlement européen « au pouvoir » |
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